Depuis l’Antiquité, l’homme cultive le châtaignier pour son bois et ses fruits. Dans le capitulaire De villis regii, édicté par Charlemagne pour la tenue des fermes royales, il est en bonne place parmi les pommiers, poiriers et autres arbres fruitiers.
Au 17e siècle encore, Richelieu encourage le développement des châtaigneraies pour lutter contre la famine, car la farine de châtaigne est trois fois plus calorique que celle du blé.
Imposant par sa taille et ses boursouflures, le vieux châtaignier greffé de Seugy témoigne de la culture traditionnelle de cet arbre dans la commune.
Au temps jadis, on l’appelait l’Arbre à pain. Les paysans mangeaient ses châtaignes bouillies ou les réduisaient en farine. Les nobles et les bourgeois dégustaient ses marrons avec volailles et gibiers.